Le car-bashing, mépris de classe, mépris du génie industriel…

Le car-bashing, mépris de classe, mépris du génie industriel…

Le car-bashing, mépris de classe, mépris du génie industriel… Il faut éliminer « la voiture » ! Le crédo écologiste récurrent contre la voiture, tout comme celui contre les automobilistes, viennent souligner à la fois un « mépris de classe culturel », un mépris du génie technologique français… et un regard biaisé sur la lutte contre la pollution.

D’abord, les mesures anti-automobilistes pèsent souvent sur ceux qui ont le plus besoin de leur voiture… Ensuite parce que la « criminalisation » verbale des « conducteurs » divise les français et parce que leur taxation à outrance en font autant les vaches à lait fiscale d’un état peu efficace. Bref, qu’elle appauvrit aussi les classes populaires et moyennes.

Un mépris de classe

La haine anti-automobiliste est un mépris à l’encontre de celles et ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir une voiture électrique à 20.000 euros (après aides). Elle l’est aussi à l’encontre de celles et ceux qui n’habitent pas dans des centres de ville ultra équipés en transports, services de santé, équipements culturels et écoles et qui ont besoin de leur voiture pour « vivre ». Elle l’est aussi envers les péri-urbains et les ruraux pour lesquels la voiture est un moyen de travail, de liberté, d’indépendance.

Elle l’est encore pour la personne en recherche d’emplois et dont l’une des conditions d’embauche est justement la mobilité. Pour celle qui travaille en horaires décalés ou qui doit rentrer chez elle lorsqu’il n’y a plus de  train, tram ou bus.

Le mépris de l’automobiliste apparait donc de plus en plus comme un mépris urbain, fruit de décisions prises à Paris où d’élus installés dans le confort d’une urbanité érigée en vertu.

Un mépris du génie industriel

On en oublierait naturellement un mépris du génie industriel français, que l’automobile a vu le jour en France. Nous sommes en 1770, Joseph Cugnot présente alors son « fardier à vapeur ».

On oublie que le parc automobile français n’a jamais été aussi propre.

On montre du doigt, l’un des derniers fleurons industriels français, riche en emplois et perspectives.

Par idéologie, on oublie aussi que si la voiture d’aujourd’hui est déjà peu polluante, celle de demain le sera encore moins. Qu’il faudra financer la recherche autour des énergies les moins polluantes plutôt que de revenir en arrière.

On en oublierait encore que plus que la guerre aux dernières voitures polluantes, il conviendrait de rendre plus facile l’accès à des voitures non polluantes et permettre le développement d’énergies alternatives nous évitant la dépendance à la Chine ou le pillage des terres rares du tiers-monde… Un tiers monde qui développe naturellement son parc automobile de façon exponentielle.

Là, les plus mondialistes oublient bizarrement que la pollution n’a pas de frontière.

Les décisions anti-voitures sont prises aujourd’hui là où on a le moins besoin par ceux, urbains, qui en ont le moins besoin.

Souvenons-nous de l’adage : Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt et réécrivons-le : quand le sage désigne la pollution, l’idiot regarde la voiture. Et si le souci était ailleurs ?

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