A quand un respect du bien-être végétal ?

A quand un respect du bien-être végétal ?

Celles et ceux qui me connaissent s’étonneront que je réplique aux défenseurs du supposé bien-être animal par un bien-être végétal… Naturellement, c’est une provocation mais pas que …

Les écologistes radicaux lancent une campagne contre le « carnivorisme », entendez-là le fait de manger de la viande.

Le chat à l’origine de bien des massacres.

La lutte commence naturellement par la dénonciation de mode de nourrissage des animaux d’élevage, se prolongera contre la chasse, les abattages. Les antispécistes comptent, en effet, interdire au lion de chasser et naturellement aux chats de continuer à être à l’origine de massacres divers et variés.

Là, vous songez à ce petit chaton vu sur Facebook.

Plus sérieusement, les seuls écologistes qui devraient pouvoir tenir sincèrement ce discours seraient ceux à se passer de toute alimentation carnée. Les autres étant naturellement cyniques puisque s’autorisant le degré acceptable du mode de nourrissage ou d’abattage.

Comment se nourrir, alors … La viande cellulaire ? Les végétaux ?   

Quid du bien-être végétal ?

Il faut toujours avoir un débat d’avance. Après le bien-être animal vient logiquement le bien-être végétal. D’ailleurs ne partageons-nous pas la planète autant avec des végétaux que des animaux. Ne sommes-nous pas issues de bactéries non plus ?

Bref, pourquoi ne pas pousser le raisonnement appliquer aux animaux aux végétaux. Evoquons don le bien-être végétal, la souffrance végétale, le libre-arbitre végétal, la sensibilité végétale.

De cette approche nait la reconnaissance de la cruauté végétale, l’exploitation végétale, les conditions « inhumaines » ou non naturelles de culture.

On en déduit là, loin du caricatural « cri de la carotte » que

  • La monoculture en batterie, les plantes en serres, les abattoirs végétaux ne sont pas acceptables
  • L’Expérimentation végétale, les plantes cobayes, végétaux de laboratoire ne le sont pas plus.
  • La cueillette sauvage est un crime,
  • Les plantes domestiques sont privées de liberté.

Puisque certains nous parlent presque du droit des animaux à disposer d’eux-mêmes, au nom de l’égalité, ne faut-il pas appliquer ce droit aux végétaux ?

Naturellement mon propos est caricatural, autant que la lutte contre celles et ceux qui souhaitent librement continuer à intégrer une part d’alimentation carnée mais responsable dans leur régime alimentaire.

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