La fleximobilité, voilà l’avenir !

La fleximobilité, voilà l’avenir !

Inventons et rendons possible la fleximobilité … A l’inverse des choix exclusifs ou punitifs, la question des mobilités doit s’ouvrir à la flexibilité plus qu’aux oukases idéologiques. Ne cherchez pas le mot sur Google, je l’ai utilisé il y’a quelques années pour poser ma vision de mobilités repensées, pouvant cohabiter et ne figeant ni les usages, ni la surface de nos villes, ni les évolutions et révolutions technologiques.

Des mobilités plus durables

La fleximobilité est, sans interdit, l’idée de pouvoir aller vers des mobilités plus durables, respectueuses de l’environnement ou ouvertes à l’évolution des pratiques et des solutions de mobilités. Etre fleximobile, c’est être responsable, pouvoir diversifier ses modes de transports, à son rythme, selon ses besoins et ses moyens.

La fleximobilité est une approche qui promeut la flexibilité dans les modes de transport et encourage les individus à utiliser différents moyens de déplacement en fonction de leurs besoins et des conditions spécifiques.

L’individu prend conscience de l’impact de ses choix, la collectivité, elle, veille à ne pas impacter durablement les axes routiers et à ne pas figer les surfaces au som  tout en promouvant des modes de transports peu polluants ou tendant à l’être de moins en moins.

Penser l’avenir sans figer le progrès

Voici quelques arguments en faveur de la fleximobilité :

Adaptabilité : La fleximobilité permet aux personnes de choisir le mode de transport le plus adapté à leurs besoins et moyens spécifiques, qu’il s’agisse de la distance à parcourir, de l’heure de la journée, des conditions météorologiques ou de tout autre facteur.

Cela permet d’optimiser l’efficacité des déplacements et de réduire les contraintes imposées par un mode de transport unique ou imposé, les BHNS plus que le tram…

Réduction de la congestion : En encourageant les individus à utiliser différents modes de transport en fonction des circonstances, la fleximobilité contribue à réduire la congestion routière.

En répartissant, sans conflit et en respectant les libertés et capacités de chacun, les déplacements sur différents modes, tels que la marche, le vélo, les transports publics ou le covoiturage, on diminue le nombre de véhicules individuels sur les routes, ce qui facilite la fluidité du trafic.

Impact environnemental : En favorisant des modes de transport plus durables et en réduisant la dépendance aux véhicules individuels ou le recours à des véhicules indivuels moins polluants, la fleximobilité contribue naturellement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la préservation de l’environnement.

Bien-être et santé : La fleximobilité encourage les modes de transport actifs tels que la marche et le vélo, qui ont des effets bénéfiques sur la santé physique et mentale. L’activité physique régulière favorise un mode de vie sain et réduit les risques de maladies liées à la sédentarité. Encore une fois, dans le respect des capacités physiques de chacun.

Économie : La fleximobilité peut être économiquement avantageuse pour les individus et les collectivités. En utilisant différents modes de transport, les individus peuvent réorienter leurs dépenses. Les collectivités gagneront à adapter des modes de transports et leurs aides à l’achat de véhicules moins polluants.

Des nombreuses solutions éco-responsables de transports en commun permettent d’éviter la minéralisation des axes routiers, de gagner en souplesse et de ne pas s’engager sur 20 à 30 ans.

Des solutions d’aides à l’acquisition de véhicules professionnels et individuels moins polluants restent à inventer.

Défendre nos libertés et permettre d’avancer

En défendant la fleximobilité, on s’éloigne des conflits stériles, on ouvre une voie con-construite aux eco-mobilités majorantes « pour tous » et on adopte une approche holistique des déplacements qui offre plus de choix et de liberté aux individus tout en apportant des avantages sociaux, environnementaux et économiques.

Reste à sensibiliser le public sur les avantages de cette approche, à s’affranchir aussi des œillères de majorités idéologiques et à ce que l’on en revienne à l’intérêt commun. Ce qui devrait être essentiel en politique.

Quant à la mobilité, à chacun les siennes … A condition de pouvoir avancer.

Stéphane Bourhis

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