Hoenheim Ouest et vidange sauvage ….
Je suis en colère. Douce et verte colère… Une rue de Hoenheim squattée par un « camping-car ». Au départ sans doute une personne un peu rebelle – je peux comprendre. Au final un « pollueur » parmi d’autre.
Son camping-car garé au fond d’une impasse de Hoenheim, la famille va et vient. Un chien erre, semant la panique chez les voisins du coin. Elu de terrain, j’ai fait ce que j’avais à faire. D’abord signaler le « stationnement » qui n’en est pas un… On était ici plus proche du camping sauvage que d’autre chose.
S’il n’y avait pas eu « montée en tension » avec le voisinage et abandon de divers déchets, cela aurait pu passer. Mais bon, l’activité « humaine » dans un camping car laisse des traces qui ont du finir dans les égouts… Pas très propre me dira-t-on !
Une autre personne laisse entendre que l’on ne peut rien faire si le bus respecte le stationnement. Je connais le droit. Assez pour penser que l’on n’est pas dans du stationnement abusif. D’après l’article R417-12 du code de la route d’ailleurs :
» Est considéré comme abusif le stationnement ininterrompu d’un véhicule en un même point de la voie publique ou de ses dépendances, pendant une durée excédant sept jours ou pendant une durée inférieure mais excédant celle qui est fixée par arrêté de l’autorité investie du pouvoir de police ».
Bref, la solution était dans l’intervention calme et posée. Le rôle de l’élu est de comprendre et d’agir. Assez pour penser qu’il faut « mettre la pression » lorsque cela est nécessaire à la quiétude. Assez pour l’avoir fait et naturellement en avoir référé à la municipalité.
Quelques coups de fil plus tard, la police est intervenue. Une solution de départ fut trouvée. Non sans que le squatteur ait hélas fait une vidange de son véhicule, jetant le contenu dans les égouts locaux ! Et là, j’en ai gros sur la patate !
On peut être « rebelle » et respecter l’environnement !
Stéphane Bourhis
