Dégradation de Permanence LREM : J’ai écrit à Bruno Studer !

Dégradation de Permanence LREM : J’ai écrit à Bruno Studer !

Une permanence dégradée avec cette fois-ci des propos anti-jacobins et supposés pro-Alsace. Stéphane Bourhis écrit à Bruno Studer pour l’assurer de son soutien. Naturellement, tout le monde s’étonne ! Un entretien autour de quelques questions avec un ami permet de poser des choses.

Source : https://c.dna.fr/edition-de-strasbourg/2019/10/30/des-tags-a-la-permanence-de-bruno-studer

Stéphane, la renaissance d’une Alsace est un combat pour lequel tu es reconnu. Te voilà d’écrire à Bruno Studer pour lui apporter ton soutien alors que sa permanence a été tagguée. Quel sens as-tu voulu donner à ce message ?

Stéphane Bourhis : j’ai écrit « Très attaché à la défense de l’ #Alsace, je condamne les dégradations subies par la permanence du député de ma circonscription Si le désir l’Alsace et la défense de notre région s’imposent, cela passe par un débat aussi fort que serein, par la défense d’idées, le respect des hommes ». Je persiste !

On peut combattre des idées par des idées et des projets. Les coups bas ou les coups de p…., non merci !

Il y’ a d’autres façons de promouvoir l’Alsace

Bruno Studer avait fait parler de lui en « imitant » l’accent alsacien, non ?

Stéphane Bourhis : Il avait forcé le trait dans un « exercice de communication ». Entre buzz et bad-buzz, la frontière est parfois délicate. Parfois, il faut s’abstenir.

Mais je sais, même si je ne partage pas l’ensemble de son point de vue, qu’il a œuvré pour le CEA et le droit à la différentiation de l’Alsace. Ce n’est pour moi pas suffisant, mais on avance.

Les coups bas ou les coups de p…. ! Tu en as subi encore récemment et là, tu tends la main.

Stéphane Bourhis : Oui ! C’est soit un esprit chevaleresque soit une naïveté, diront certains. Je sais maintenant qui sont ceux qui reviennent systématiquement en arrière. Ils font partie de formations que je fréquente mais ils ont peur pour leur place. Ce sont des petits aigris et à aucun moment je ne veux ressembler à d’obscurs barons.

Revenons-en à LREM, à Bruno Studer ! Ce ne sont pas forcément tes amis … Et là tu t’exprimes.

 Stéphane Bourhis : Je ne crois pas que la liberté de l’Alsace se gagne à coups de tag ! Elle se gagnera en créant un « mouvement » alsacien. Le mouvement alsacien ce n’est pas qu’un parti, c’est une volonté qui s’incarne et qui s’exprime partout, y compris politiquement. Je ne suis pas à En Marche, c’est clair, mais je ne tolère pas les conneries non plus.

Il existe un mouvement breton, un mouvement corse. C’est une vague qui va du joueur de foot au député, de la mère de famille aux maires de communes. Les 82 % d’Alsacien qui s’opposent à Grand-Est doivent être visibles, reconnus et entendus jusqu’à Paris.

Justement, aujourd’hui, le désir d’Alsace a fait naître des frustrations chez des personnes peut-être plus influençables ou fragiles. On débloque cela comment.

Stéphane Bourhis : On touche du doigt l’essentiel ! Je m’inquiète du mépris d’une partie des élus du Grand-Est à l’encontre du « peuple alsacien », celui qui n’existe pas. Le mépris peut générer des actions dramatiques … Des provocations naissent les excès …

Sur ma page Facebook, un internaute rappelait une citation : « Lorsque le peuple n’est pas écouté, il proteste et si rien ne se passe, il se révolte et finit par utiliser la violence ».

Rien ne justifie la lâcheté surtout pour défendre l’Alsace.

J’ai envie de dédramatiser en citant Maître Yoda « La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance ».

Plus sérieusement, l’Etat central, comme les institutions locales ne peuvent mépriser ou faire souffrir un corps électoral et un peuple qui ne se reconnaissent pas dans un ensemble administratif imposé sans concertation.

Mais cela ne justifie pas les dégradations subies par Bruno Studer. Aux Alsaciens de trouver, et j’ai quelques pistes, comment faire entendre leurs voix.

Rien ne justifie la lâcheté surtout pour défendre l’Alsace.

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