Communiqué : Tram Nord, un tram qui va desservir tout court…

Communiqué : Tram Nord, un tram qui va desservir tout court…

Pia Imbs, Jeanne Barséghian, Danielle Dambach viennent d’annoncer leur tracé du tram nord, un tram passant par l’avenue des Vosges et la route du Général-de-Gaulle. Le tram ainsi posé doit « desservir » Strasbourg et Schiltigheim.

Desservir : Faire du tort, nuire à quelqu’un

Les zélateurs de la bétonnisation des voies de circulation que sont les écologistes et leurs alliés métropolitains, quand ils ne sont pas occupés à interdire le foie gras, semblent prioriser une autre définition du verbe. A Savoir,  desservir : Faire du tort, nuire à quelqu’un.

  • Oui, le tram nord, tel que tracé, va nuire à la vitalité économique des commerces, services, professionnels de santé de la route du Général de Gaulle. Il poussera certain aux départs ou à la fermeture. Nous en faisons, hélas, le pari !
  • Oui, le tram nord, tel que tracé, va desservir l’attractivité d’une partie de la ville de Schiltigheim, la rendant peu accessible et pratique. Pire le faible nombres d’arrêts à venir isolera les personnes âges de l’usage même de ce tram.
  • Oui le tram nord, en installant un « mur » entre l’Eurométropole du Nord et Strasbourg, va desservir l’accessibilité au centre-ville de Strasbourg, par l’avenue des Vosges et faire le jeu de l’attractivité des zones commerciales.
  • Oui le tram nord, liaison à 110 millions d’Euros entre Strasbourg centre et Schiltigheim, va desservir les finances publiques, de par sa non-rentabilité manifeste et desservir la qualité de circulation vers Bischheim, Hoenheim et Souffelweyersheim.

En s’appuyant sur une vraie fausse concertation, tenue pendant les vacances d’été et accompagnée par un rappel militant des pro-tram à la rentrée, le projet de Tram Nord démontre l’incapacité et l’absence de volonté des écologistes et de leurs alliés à consulter, par référendum, les principales personnes concernées par l’évolution de l’offre de transports : les habitants, les commerçants, les chefs d’entreprises, les salariés, les restaurateurs et clients.

La vision de la concertation se résume ici en un « cause toujours » ou un « ferme ta g….e » radical.

A Schiltigheim et Strasbourg, les municipalités font le choix de prendre les impôts de leurs concitoyens, mais jamais leurs vrais avis.

Stéphane Bourhis – Délégué LR de la 3ème circonscription du Bas-Rhin,

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